Internet-Zeitschrift für Kulturwissenschaften

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Herbert Arlt, Donald G. Daviau, Gertrude Durusoy, Andrea Rosenauer (Hrsg.):

TRANS. Dokumentation eines kulturwissenschaftlichen Polylogversuchs im WWW (1997-2002).

Röhrig Universitätsverlag: St. Ingbert 2002.

Table des Matières
Introduction
Thèmes principaux, adresses WWW et résumés


Thèmes principaux, adresses WWW et résumés

Ci-dessous sont présentés, en trois langues, les 11 thèmes principaux de TRANS (publiés dans 14 numéros, dont quatre sont consacrés à la Conférence "Les sciences de la littérature et des langues en Europe" ). (1) Les informations comprennent (respectivement en allemand, anglais et français): le titre du thème principal, l'adresse WWW, la raison de ce choix (développement du programme et rencontres) et des points de vue essentiels sur le contenu. Vous trouverez une liste des auteurs et des contributions (thèmes) aussi dans de ce livre (c'est aussi la table des matières du CD joint). Est indiquée aussi la date de la constitution du numéro en question. Vous pouvez consulter la date exacte d'entrée d'un article dans les infos de mise à jour de TRANS (http://www.inst.at/trans/updateinfo.htm).


0-Nr.

Discussion: le programme de l'Institut

http://www.inst.at/trans/0Nr/inhalt0.htm
Depuis août 1997

Le numéro 0 ne renferme pas le programme de l'INST mais des réflexions programmatiques à propos des activités de l'INST. Ce numéro est considéré comme un "co-laboratoire culturel" (une notion qui fut elaborée plus tard dans le contexte de la réalisation de l'exposition virtuelle "Les sciences culturelles et l'Europe"). (2)

Les propositions soumises dans le cadre de ce numéro se rapportent aux aspects relatifs à l'écriture d'une histoire de la littérature autrichienne jusqu'à ce jour, aux concepts de pouvoir/guerre/culture, aux transformations d'un monde postcolonial, aux formes du discours (avec une attention particuliàre accordée aux terminologies), à la gestion des conflits, aux possibilités et nécessités de rassembler des données et leurs structures, aux structures des sociétés et des états et enfin à la caractérisation de l'art et de la culture.

Le caractère des propositions présente des divergences: alors que celles de Arlt (histoire de la littérature autrichienne), de Roloff et Rosenauer visaient une mise en application concrète, celles de Arlt (culture et menace de destruction), de Bhatti, Dusche, Galinski, Hess-Lüttich, Turk et Veltman tendaient à développer d'une manière générale le discours de l'INST et se sont concretisées dans de nombreux projets variés de l'INST.(3)


Nr. 1-4

Les sciences de la littérature et des langues en Europe

http://www.inst.at/trans/1Nr/inhalt1.htm
http://www.inst.at/trans/2Nr/inhalt2.htm
http://www.inst.at/trans/3Nr/inhalt3.htm
http://www.inst.at/trans/4Nr/inhalt4.htm
Konferenz: Europäische Literatur- und Sprachwissenschaften, Kongreßhaus Innsbruck, 22. bis 26.9.1997
Organisateurs: Herbert Arlt (Wien), Walter Methlagl (Innsbruck)
Depuis septembre 1997

Une thèse fondamentale de l'INST est que les processus contemporains sont profondément marqués par des facteurs culturels sans que la politique, l'économie, la technologie, le tourisme et encore d'autres domaines s'en soient aperçus. Il semble plutôt que le pouvoir, l'armée, les appareils de sécurité et l'argent soient les facteurs décisifs qui, au cours des dernières années, ont été à l'origine d'erreurs graves à l'échelle mondiale, accompagnées la plupart du temps de l'usage de la violence contre l'homme et la nature. On peut cependant constater qu'avec les nouveaux programmes de recherche l'on s'efforce dans l'Union Européenne de prendre en considération la recherche sur les processus culturels et d'y consacrer des moyens financiers.

Partant du principe qu' avec une nouvelle étiquette (p.ex. les sciences culturelles) on était loin d'organiser de nouvelles recherches, il s'agissait plutôt d'intégrer diverses directions dans un même dialogue, de reconnaître la diversité comme un moment productif dans les processus contemporains, et c'est ainsi qu' un programme de conférence internationale fut mis sur pied en tenant compte précisement de points de départ scientifiques divers.

Le premier numéro de TRANS fut inauguré avec des contributions de Alexander Honold (Berlin), Hans-Joachim Müller (Innsbruck), Silvia Tschörner (Innsbruck), Eckhard Höfner (Francfort/Oder) et Gertrude Durusoy (Izmir). Ces textes furent connus avant la Conférence et ont permis d'enrichir la discussion durant la Conférence elle-même. Leurs sujets traitaient de la compréhension, de la manière d'écrire l'histoire de la littérature, de la méthodologie de l'interdisciplinarité et des études de cas de développement des universités en Allemagne et en Turquie. Les trois numéros suivants documentent les exposés de la Conférence mais le No.4 de TRANS contient aussi d'autres contributions l'élargissant.

Ce qui frappe dans ces quatre numéros, c'est le grand nombre d'approches dites "disciplinaires": ethnographie, langues romanes, germanistique, sciences de la scène, archives, langues slaves, sciences et pratique des médias, linguistique, littérature comparée, théories littéraires, sciences de la communication, philosophie, études du hongrois et autres; il faut signaler que ces domaines sont subdivisés à leur tour (telles les langues slaves). Déjà lors de cette Conférence, il devint évident que la notion de "sciences culturelles" n'était pas une discipline universitaire à côté des autres mais qu'elle représentait une méthodologie rendue nécessaire par les progrès récents. Cette cristallisation est apparue aussi bien dans les exposés dépassant une seule discipline que dans la thématisation directe des sciences de la culture en tant qu'approche méthodologique.

Par conséquent, les résultats de la Conférence dépassent largement les résolutions d'Innsbruck. (4) En effet, dans les années qui ont suivi, ils sont apparus non seulement dans des conférences, des publications et des projets mais aussi dans un grand nombre d'institutions nouvelles et ont ainsi contribué à transformer les conditions de recherche dans le cas des processus artistiques et culturels.


Nr. 5

Internationalisation, conflits, sciences de la culture

http://www.inst.at/trans/5Nr/inhalt5.htm
Symposion: Internationalisierungen, Konflikte, Kulturwissenschaften, Österreichisches Studienzentrum für Frieden und Konfliktlösung, Schlaining, 25. bis 29.3.1998
Organisateur: Herbert Arlt (Wien)
Depuis juillet 1998

Le symposium sur "Internationalisation, conflits, sciences de la culture" a fait directement suite à la Conférence d'Innsbruck. Là, ce ne sont plus les disciplines qui sont au premier plan mais tous les exposés sont marqués par une approche relevant des sciences de la culture. Cependant ces approches sont divergentes - non seulement du point de vue du matériel (le contexte culturel) mais aussi dans l'esquisse des processus. Toutes se basent sur le document de l'UNESCO intitulé "Our Creative Diversity" (1995), mais l'intérêt se porte sur les questions interculturelles et transculturelles. Or, les questions interculturelles présentent des points communs potentiels et ne se contentent pas d'exprimer leur diversité. Sur le plan thématique, l'Europe (y compris les conflits interculturels entre l'Islam et l'Europe), les processus globaux, mais aussi des conflits régionaux comme ceux de l'Europe orientale, de la Turquie et de l'Afrique du Sud sont au centre des réflexions.

Suite à ces réflexions thématiques et méthodologiques fut entrepris un effort pour développer une nouvelle forme de communication scientifique sur la base des technologies les plus récentes.


Nr. 6

Europe, sciences de la culture et bases de données

http://www.inst.at/trans/6Nr/inhalt6.htm
Konferenz: Kulturwissenschaften, Datenbanken und Europa, Universität Debrecen, 29.9. bis 3.10.1998
Organisateurs: Herbert Arlt (Wien), Tamás Lichtmann (Debrecen)
Depuis septembre 1998

Si centrales que soient les remises en question et les méthodologies dans le processus des sciences et de la recherche, les sources sur lesquelles elles s'appuient n'en sont pas moins importantes. Il s'imposait donc, après avoir délimité le contenu et les méthodes, de se pencher sur les banques de données. La Conférence de Debrecen a élargi le champ d'utilisation de la technologie la plus récente dans les domaines banques de données/internet ou encore recherches basées sur l'internet (en particulier: Arlt, Boudourides, Czipin, Hess-Lüttich, Hima, Kovács, Kraml, Lévay, Maier-Rabler, Rosenauer, Rovny, Schmidt, Weber). Il y eut en même temps une série d'exposés sur l'internationalisation/transnationalisation de la recherche et l'Europe (Durusoy, Peter Horn, Katschthaler, Kronsteiner, Lazarescu) ou encore au-delà de ces frontières (Anette Horn, Kirsch, Kiss, Scholl, Skowron-Nalborczyk, Simo, Sippl, Sturm-Schnabl, Thorpe). Dans ces processus fut souligné le rôle des arts (Cellbrot, Birbaumer, Fiskowa, Löser) et de la recherche universitaire et extra-universitaire (Gutu, Schulak).


Nr. 7

Début d'un polylogue sur la littérature autrichienne

http://www.inst.at/trans/7Nr/inhalt7.htm
Depuis septembre 1999

Ce numéro est basé sur divers projets et symposia. L'INST avait organisé, entre autres, les conférences et symposia suivants: Histoire de la littérature autrichienne (University of California at Riverside, du 18-20.4.1995), La littérature autrichienne dans une perspective internationale (Vienne, septembre 1996), Etude interculturelle de la littérature autrichienne (St.Pétersbourg, du 15-19.9.1996), Mediating Austrian Literature (New Delhi, octobre 1996) de même que certains séminaires culturels (surtout sur les rapports littérature et cinéma). De plus, certains articles de la revue "Jura Soyfer" qui, depuis le début des années 90, est un forum international constitutif de la littérature autrichienne, y furent inclus. (5) A cela s'ajoutent les contributions d'un séminaire qui a eu lieu au Japon sur Robert Schindel.

Les articles relatifs à la littérature autrichienne furent groupés comme suit: sous le titre "Des processus littéraires autrichiens" sont présentés des aspects nouveaux (plurilinguisme, identité dans la compréhension internationale, langue, interprétation, représentation surtout des résultats de recherches récentes dans le domaine de la littérature pour enfants et jeunes de même que dans le domaine de la littérature d'exil, de la littérature féminine et dans le cas de la censure) de même qu'une contribution historique d' Alfredo Bauer de son exil argentin sur la nation autrichienne dont la défense dans la lutte anti-hitlérienne jouait un rôle prépondérant. Un domaine tout nouveau fut instauré par Andrea Rosenauer: la littérature autrichienne contemporaine sur internet.

Viennent ensuite des articles sur des auteurs autrichiens par des scientifiques qui se consacrent à la littérature autrichienne depuis des dizaines d'années. Il s'agit de premières approches qui furent ensuite complétées sous forme de livres dans les collections de l'INST (Alessandra Schininà, Penka Angelova, Alexandr W. Belobratow). Une série d'autres ouvrages qui documentent la recherche sur la littérature autrichienne dans le monde entier est en préparation.

En plus du fait que la littérature autrichienne soit plurilingue le fait qu'elle soit considérée comme inachevée joue aussi un rôle indéniable. Dans ce contexte, on trouve une série d'articles sur "le dialogue interculturel" provenant d'Afrique, d'Asie et d'un bon nombre de pays européens (Allemagne, Ukraine, France, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne).

Un cas particulier est celui des articles consacrés à Robert Schindel au Japon.

Bref, la littérature autrichienne s'est avérée être un domaine de recherches qui s'adresse d'une part à tous les scientifiques de pays ayant aussi des structures multiculturelles traditionnelles ou des forces de répression qui sont en lutte contre leur existence (Australie, Inde, Cameroun, Russie, Afrique du Sud, USA etc.). Mais il existe encore un grand nombre de processus qui peuvent être étudiés à l'aide de la littérature autrichienne en tant que littérature plurilingue (rôle de la littérature dans la société avec des structures partiellement modernes, les questions relatives aux genres, les rapports avec le passé, pour ne citer que quelques sujets qui furent traités au cours de ces dernières années). C'est pourquoi le polylogue sur la littérature autrichienne peut et devrait être continué et élargi.


Nr. 8

http://www.inst.at/trans/8Nr/inhalt8.htm
Präsentationen: Kulturwissenschaft - transdisziplinär, transnational, online, Altes Rathaus (Wien), 15.11.1999
Organisateur: Herbert Arlt (Wien)
juillet 2000

Le contenu de ce numéro de TRANS n'est pas identique au volume 6 de la présente collection malgré que le titre en soit le même (mais le sous-titre est différent). Tous deux ont vu le jour à l'occasion du cinquième anniversaire de la création de l'INST. Au centre des contributions de Arlt, Durusoy, Kronsteiner, Thorpe, Czipin, Pfeiffer et Rosenauer se trouvait la question de la transnationalité et des nouvelles manières de procéder aussi bien dans les sciences que dans la recherche. Par là furent posés les jalons du programme "Les points communs des cultures", s'étendant sur plusieurs années (sur internet http://www.inst.at/kulturen).


Nr. 9

Processus au théâtre, en art, en littérature: questions de la théorie contextuelle

http://www.inst.at/trans/9Nr/inhalt9.htm
Konferenz: Processes in Theatre, Art and Literature: The Questions of Contextual Theory, Universität Bergen, 22. bis 24.9.2000
Organisateur: Knut Ove Arntzen (Bergen/Norwegen)
Depuis octobre 2000

Avec la Conférence de Bergen on a essayé d'utiliser la structure des villes culturelles européennes. Effectivement, la Conférence internationale y fut inaugurée par certains représentants des 9 villes culturelles européennes de l'année 1999 (dont Bergen). Cependant, il faut signaler au passage qu'à l'encontre des processus artistiques la politique municipale n'est pas adaptée à la transnationalisation.

Cette Conférence fut conçue sous forme de quatre groupes de travail, à savoir: "Context/function vs. Autonoums art" (Direction: Siren Leirvåg/Oslo et Elin Nesje Vestli/Halden), "The Praxis of Transdisziplinarity: Towards a Global Aesthetics"(Stuart Sillars/Bergen), "Performance Art at The End of Millenium. Artists speak theory" (Veronica Diesen/Bergen), "The Arts in World Wide Web (WWW)" (Herbert Arlt/Vienne).

C'est au plus tard grâce à cette Conférence que le seuil séparant la théorie de la pratique fut franchi. On ne discutait plus sur d'éventuels projets mais bien plutôt, grâce à l'action réciproque de processus transnationaux véritables, sur les expériences pratiques. Non seulement des scientifiques eurent droit de parole mais aussi tous les artistes participants et c'est là qu'est survenue la dimension transdisciplinaire.

Cette Conférence présenta, elle aussi, une grande variété thématique. Et ce qui fut essentiel c'est que ce sont les arts les plus divers, ceux qui semblaient avoir perdu en importance dans les années 90, qui étaient au centre des discussions. A Bergen est apparue leur vitalité (virtuelle).


Nr. 10

Les réseaux du savoir dans les études culturelles

http://www.inst.at/trans/10Nr/inhalt10.htm
Symposion: Reichenau an der Rax, 24. bis 25.5.2001
Organisateur: Andrea Rosenauer, Herbert Arlt (Wien)
Depuis juin 2001

A son tour, la Conférence sur "Les réseaux du savoir dans les études culturelles" a permis de faire le bilan des nouvelles formes de travail. Elle fut préparée par des abstracts via internet ce qui lui assura une excellente structuration. Un premier groupe discuta sur "la théorie et la réalité"; il y fut question du rôle du savoir (Arlt), des différentes conditions nécessaires à l'utilisation des nouvelles technologies (Simo), des problèmes du monde des médias (Angelova), de la problématisation de l'utilité (Eisele) et des rapports des banques de données avec les structures narratives (Hrachovec).

Alors que les contributions théoriques jugeaient de manière ambivalente les possibilités et les limites des nouvelles acquisitions, dans la pratique on constata des avantages multiples.

Agata Skowron-Nalborczyk (Working with Internet Resources), Nathenson (Scholarly Publishing on the Web), Anca Neamtu, Michael Nentwich (Scientific Communication), Anette et Peter Horn, Gabriella Hima, Gerhard van der Linde (Knowledge Production and Knowledge Transfer), Alois Pichler, Aleksandra Uzelac (Encoding and Construction of Databases) et Andreas Rauber de même qu' Andreas Aschenbrenner (Archiving web pages and sites) ont présenté de nouvelles manières de procéder, des ressources, des structures de communication, des projets et des perspectives dans le concret. Par cette Conférence il fut rendu évident que l'internet était un champ de travail "normal" et reconnu alors qu'au milieu des années 90 l'INST devait encore se battre pour faire admettre cet instrument "exotique".(6)


Nr. 11

Nation, langue et littérature

http://www.inst.at/trans/11Nr/inhalt11.htm
Konferenz/Kulturseminar: Nation, Language and Literature, Yaounde, 4. bis 11.2.2001
Organisateurs: David Simo (Yaounde), Herbert Arlt (Wien)
Depuis décembre 2001

Il paraissait tout indiqué d'organiser une Conférence internationale sur "Nation, langue et littérature" au Cameroun. En effet, d'une part, le Cameroun fait déjà partie depuis quelque temps d'une union monétaire africaine dont la monnaie était rattachée au franc et maintenant à l'euro (dans ce domaine il a connu la transnationalité avant l'Union Européenne). D'autre part, il y existe depuis toujours le système du troc (qui est en train de revenir en Europe sous une autre forme dans le contexte des services).

Les structures de communication y sont aussi dispersées que la situation économique. On y parle plus de 235 langues (selon certaines sources 300) mais il n'existe presque pas de documentation ni d'archives (les journaux du Cameroun entrent, pour une bonne partie, dans les archives de Hambourg) et l'accès aux arts et à la culture est très différent de ce qu'il est en Europe ou aux USA (p.ex. le théâtre).

Dans ce contexte, une rencontre internationale a vu le jour; y ont participé environ 150 collègues de dix pays africains, d'Europe et des Etats-Unis.Une partie des communications a pu être publiée non sans mal dans TRANS. Elles font preuve d'une approche totalement différente de la réalité multiculturelle et représentent un trésor d'expériences dans l'évaluation des processus transnationaux. Au Cameroun s'est aussi posée la question du transcontinentalisme ("bien avant" la rencontre historique de Durban en 2002) et celle des efforts actuels africains en vue de créer des institutions communes. C'est justement cette notion qui parut soulever une attitude sceptique dans le cas des efforts faits en Afrique. Une Conférence de suivi est prévue en Afrique du Sud en septembre 2004 à Cape Town.


Nr. 12

Multiculturalité, communes, concepts du tourisme

http://www.inst.at/trans/12Nr/inhalt12.htm
Konferenz: Multikulturalität, Gemeinden, Tourismuskonzepte, Trins in Tirol, 18. bis 20.5.2001
Organisator/Organizer/Organisateur: Herbert Arlt (Wien)
Depuis janvier 2002

Le tourisme est né avec la société industrielle, le Siècle des Lumières et l'accroissement du bien-être. Au début, le tourisme était encore lié aux découvertes de genre culturel mais déjà avec la construction d'univers virtuels il devint reproduction (p.ex. les thermes qui permettaient aux Romains de garder leurs habitudes même dans des contrées au climat moins favorable). Or, avec le tourisme de masse est né un processus de recyclage face auquel les sciences humaines furent isolées alors que des processus culturels fondamentaux sont précisément liés au phénomène du tourisme.

Trins semblait tout indiqué pour une rencontre sur ce thème parce que l'INST y organise depuis des années des séminaires culturels et parce que la conception du tourisme y est particulièrement intéressante (en effet, son succès a valu à Trins en 2002 le Prix européen du tourisme écologique).

Le symposium de Trins a traité d'une question qui n'était pas prise en considération par les universités voire rejetée sous prétexte qu'il s'agit de Hard Facts (investissements, infrastructure). Des projets y furent présentés (Kurt Wallasch, Anette und Peter Horn, Kurt Luger, Gertrude Durusoy, Dagmar Oswald) mais aussi des réflexions théoriques (Herbert Arlt, Leander Petzoldt, Birgit Weiss).

Se basant sur ce discours (séminaires culturels/festivals de cinéma dans le cadre des fora internationaux des pâtres et bergers et cette Conférence), il est prévu de créer un musée virtuel pour fermiers, pâtres et bergers.


Nr. 13

Plurilinguisme, Transnationalité, Sciences Culturelles

http://www.inst.at/trans/13Nr/inhalt13.htm
Konferenz: Vielsprachigkeit, Transnationalität, Kulturwissenschaften, VHS Brigittenau (Wien), 6. bis 9.12.2001
Organisateur: Herbert Arlt (Wien)
Depuis mai 2002

La Conférence "Plurilinguisme, Transnationalité, Sciences Culturelles" fut le point de départ du projet "Les points communs des cultures" (http://www.inst.at/kulturen). Elle doit son inspiration au fait que l'INST organise au moins depuis sa Conférence sur "Les études culturelles internationales", tenue à Paris au siège de l'UNESCO du 15-19.9.1999 (7), ses rencontres internationales en plusieurs langues (allemand, anglais, français) sans interprétation; en fait, ses membres parlent plus de 50 langues. Il s'agissait donc de refléter ce plurilinguisme en tant que réalité d'une communication scientifique mais aussi sous d'autres formes variées. A cet effet fut présentée en début de Conférence une Encyclopédie des sciences culturelles plurilingues (http://www.inst.at/ausstellung/enzy/index.htm).

En premier lieu, Wodak analysa la réalité du plurilinguisme et Arlt la virtualité des constructions de la coexistence transnationale. Durusoy, Mosidze, Trotsenburg, Timofeev, Dewulf, Schubnell, Blumenkrants et Sebaa ont discuté des "sciences culturelles et plurilinguisme" sous des aspects tels que biographie personnelle, modèles universitaires orientés vers l'avenir, impact des recherches en sciences de la culture, sémantique, philosophie et autres réalités culturelles. La "Polyphonie de la langue" (de sa non-identité avec une construction nationale mais en tant que construction dans le discours et les textes) fut discutée par Herbert Eisele, Stuart Sillars, Naoji Kimura, Hans-Friedrich Müller et Rekha Kamath ou alors des modèles esthétiques furent préconisés (Anette Horn).

Les questions relatives aux processus européens et à la communication langagière (implicitement ou explicitement) dans la perspective de l'élargissement de l'UE reviennent souvent dans les débats, ici soulevées en particulier par Kostalova, Gutu et Kronsteiner.

La question des langues minoritaires est très vive dans le monde entier. Fritz Peter Kirsch, Susanne Binder et Roxana Nubert ont souligné l'actualité de cette problématique en se basant sur différents pays.

Une langue, qu'elle soit comprise dans sa polyphonie ou réduite à une construction, vit dans des situations concrètes de communication. Kim H. Veltman, Peter Horn et Alessandra Schininà ont examiné l'utilisation des langues et leurs développements dans le cadre de ces nouveaux processus.

Les différentes expressions artistiques constituent aussi un thème favori des rencontres scientifiques de l'INST. Donald G. Daviau, Birgit Mersmann, Elena Bogatyreva et Daniel Winkler ont consacré leur exposé aux "Langues et arts".

Aussi bien l'Encyclopédie des sciences culturelles plurilingues que la documentation des communications relatives au thème de la Conférence doivent contribuer à faire croître la sensibilité pour ce qui est de l'importance du plurilinguisme (dans le cas d'une ou plusieurs langues des conférences) et le plurilinguisme, tel qu'il est dans la réalité. Ce n'est que par une connaissance minimum de ces réalités que les éléments culturels transnationaux pourront être reconnus et développés dans un polylogue dans l'optique "d'histoires partagées" avec d'autres.


1 Voir aussi l'Introduction pour la structure générale des numéros de TRANS, p.9.

2 Sur internet: http://www.inst.at/ausstellung/collab.htm. Consulté le 31.7.2002

3 Le volume 6 de la présente collection (Etudes culturelles - transdisciplinaires, transnationales, en ligne. Cinq ans d'activités de l'INST et les perspectives des recherches en sciences culturelles) présente justement les activités de l'INST. Pour ce qui est des problèmes de la réalisation va paraître dans cette collection le volume 19: Herbert Arlt: Die Schlachtung und andere unvollendete Projekte. Zu heutigen Rahmenbedingungen kulturwissenschaftlicher Forschungen (titre provisoire).

4 Résolution dans: Herbert Arlt (Hrsg.): Kulturwissenschaft - transdisziplinär, transnational, online. Röhrig Universitätsverlag: St. Ingbert 2001. 2. überarbeitete und erweiterte Auflage, S.127/128.

5 Voir à ce propos les ouvrages portant le même titre dans la présente collection de même que la revue "Jura Soyfer. Internationale Zeitschrift für Kulturwissenschaften". WWW: (http://www.soyfer.at/zs/content.htm)

6 Voir aussi: Kulturwissenschaft, op.cit.p.90. Là sont indiqués les séminaires internet que l'INST (Andrea Rosenauer) a réalisés dans divers pays auprès de la communauté scientifique.

7 La Conférence fut accompagnée d'une coopération de recherche en ligne. Sur internet: http://www.inst.at/studies/index.htm


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Dernière mise à jour le 05.09.2002