Document de référence s’il en est, la Déclaration
de Barcelone perçoit le partenariat euro-méditerranéen
"à travers un dialogue politique renforcé et régulier,
un développement de la coopération économique et
financière et une valorisation accrue de la dimension sociale,
culturelle et humaine". Les participants expriment «leur
conviction que la paix, la stabilité et la sécurité
de la région sont un bien commun qu’ils s’engagent
à promouvoir et à renforcer».
A travers Barcelone, l’Union, propose que ses valeurs fondatrices
(principes démocratiques, respect des droits de l'homme, État
de droit, pluralisme politique, libéralisme économique...),
aient toute leur place, dans le dialogue qu'elle ouvre avec ses partenaires
méditerranéens. A cet effet, elle s'engage à aider
ses partenaires à asseoir des institutions susceptibles de garantir
le respect de ces principes.
Place dans le dialogue, puis place également dans le cadre
conventionnel puisque des clauses appropriées sont insérées
dans les accords d'association entre l'UE et ses partenaires afin de
garantir l’instauration de la démocratie.
Généralisée à tous les accords de coopération,
ces clauses prennent-elles réellement valeur de "fondement"
des relations de coopération?