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Dès la pseudo urbanité communiste à l’urbanité communautariste
Quelques aspects de l’urbanité dans les romans La Belle Roumaine de Dumitru Tsepeneag et Zoïa de Virgil Tanase
Ileana Oancea [BIO] et Georgiana Lungu Badea [BIO] (Université de l’Ouest de Timişoara, Roumanie)
Courriel: ioancea@litere.uvt.ro or oancea.ileana@yahoo.com et glungubadea@yahoo.fr
RÉSUMÉ:
Pour les quêteurs d’identité de la Roumanie pré-décembriste et, ensuite, pré-communautariste, rêver à l’air de la Villes des Lumières, c’est sentir l’odeur de la liberté. Paris représente surtout un îlot de civilisation au sein d’une pseudo urbanité «ensauvagée» dans la Roumanie pré-décembriste. La ville de Paris ce n’est nonobstant qu’un des pôles urbains qui font fantasmer les Roumains désireux d’échapper aux pesanteurs sociales, historiques, géographiques, culturelles caractérisant la pseudo urbanité communiste qui minimise les valeurs ancestrales et empêche, par cela, la reconstruction de l’être. Aperçu comme un espace de liberté, Paris fascine les personnages de Tsepeneag et Tanase. Lieu de refuge, occasionnellement, lieu d’exil (intérieur et extérieur) immanquablement, la cité européenne des droits de l’homme constitue encore un exemple d’urbanité et, aux yeux de ce qui vivent ailleurs, y vivre présente donc des avantages.
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