Trans Internet-Zeitschrift für Kulturwissenschaften 2. Nr. November 1997

RESOLUTIONS ADOPTEES PAR LES PARTICIPANT(E)S
DE LA CONFERENCE "LES SCIENCES DES LANGUES ET DE LA LITTERATURE EN EUROPE"

TENUE A INNSBRUCK DU 22 AU 26 SEPTEMBRE 1997

La véritable dimension des activités des sciences de la culture, et en particulier de celles dans le domaine des sciences des langues et de la littérature, n'est pas encore reconnue à sa juste valeur. C'est pourquoi ceux et celles qui travaillent dans les sciences de la culture doivent faire face, avec une conscience toujours plus accrue, au défi de la société actuelle et porter avec plus de courage encore leur responsabilité sociale en essayant de se définir d'une nouvelle manière.

Pour pouvoir accomplir cette tâche, à savoir accompagner les processus actuels par un travail de recherche scientifique dans le domaine de la culture, les participant(e)s de la Conférence considèrent la réalisation préalable de certaines conditions comme souhaitable, en particulier:

1. Une approche historique des processus scientifiques est indispensable si l'on veut développer des projets pour les recherches futures.

2. Pour pouvoir faire des recherches sur les processus dépassant leurs propres limites il est proposé d'utiliser des méthodes interdisciplinaires. De plus, il est conseillé de promouvoir de nouveaux équipements scientifiques et de restructurer ceux qui existent déjà de manière à ce qu'ils répondent mieux aux exigences de leur nouvelle tâche qui est celle des recherches des processus culturels.

3. L'internet est considéré comme un atout pour les sciences de la culture.Ceux et celles qui font des recherches ont à développer un profil exigeant pour que l'internet puisse jouer le rôle de moyen de communication international (surtout dans l'utilisation de signes). On peut considérer comme autre domaine posant des problèmes celui de la constitution d' archives (et du même coup celui des citations).

4. Il est indispensable d'introduire les nouvelles technologies pour obtenir une communication scientifique plus efficace. D'où la nécessité, sur le plan international, d'assurer les moyens financiers pour ce faire.

5. Les universités doivent être perçues comme de hautes écoles scientifiques - aussi bien par les politiciens que par le corps enseignant. En ces temps mouvementés, il incombe aux universités de même qu'aux autres institutions des sciences de la culture une tâche essentielle de politique démocratique dont la non-réalisation signifierait une escalation des tensions et des conflits dans la société.

6. Depuis le XIXème siècle,la collecte de données est organisée sur un plan national. Sans une réunification des banques de données (rendue propice grâce à l'internet) il est impensable de surmonter la fragmentation dans le domaine scientifique. Une coopération entre sciences et systèmes informatiques est indispensable pour une recherche bien fondée.

7.Les sciences de la culture ,conformément à leur caractère de sciences, sont à promouvoir dans le cadre de l'Union Européenne par les ressorts concernés explicitement au même titre que toutes les sciences.

8. Nous invitons les hommes et femmes politiques de l'UE, des pays européens et de l'UNESCO à créer un forum avec ceux et celles qui sont dans les sciences de la culture en vue de réaliser les objectifs nommés plus haut.

9. Selon l'usage en vigueur lors de subventions scientifiques internationales, les moyens que l'UE mettra à leur disposition seront gérés par les scientifiques.

A Innsbruck, le 25 septembre 1997

 

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