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L’exil ou la mort monnaie d’échange pour l’habitat de soi
Afifa Bererhi (Université d’Alger, Département de français, Alger) [BIO]
Courriel: departfr@hotmail.com
RÉSUMÉ:
Le roman de Noureddine Saadi La nuit des origines, L’ Aube, 2005, propose un récit où se construit le discours de/sur l’exil à la fois comme reconquête et perte de soi jusqu’à la folie et la mort. Le caractère tragique de la narration est noué au personnage central, une jeune femme, Abla, venue d’Algérie et installée à Paris. C’est dans la topographie des lieux, dans la topographie mentale et affective que seront saisis les effets d’exil. De l’espace extérieur, lieu d’exil, à l’espace intérieur, lieu de l’intime, s’ouvre l’espace où se négocie le comment être soi et à quel prix. La mise en scène littéraire de la question ontologique et existentielle subordonnée à l’exil révèle aussi l’art d’une écriture à la fois singulière et exilée dans d’autres écritures.
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