Contenu
1. Bilan des activités de l'INST
2. La transnationalité
3. Le programme de recherche de l'INST
4. Les capacités d'avenir
Dans la mesure où des processus culturels à l'échelle mondiale
font l'objet d'un institut de recherches, comme c'est le cas pour l'INST, il
semble que dans ce domaine d'analyse justement l'apparition de structures transnationales
soient les éléments les plus intéressants et constituent
les facteurs les plus importants d'un avenir fait de paix ("Culture of
Peace"). En effet, le XXème siècle fut marqué sur
le plan mondial par des destructions et des meurtres (en masse) basés
idéologiquement sur des "divisions".(2)
Le fait que le racisme, le nationalisme, le militarisme et le fascisme entraînent
la violence et la guerre peut donc être considéré comme
une connaissance généralement admise. Mais les connaissances en
vue d'une coexistence harmonieuse ne sont pas aussi évidentes ce qui
tient peut-être aux structures actuelles de la science et de la recherche
( sans oublier la politique dans le domaine des sciences et de la recherche).
L'INST, créé le 14.11.1994 par un groupe de scientifiques de tous
les continents, consacre ses recherches précisément aux formes
de rapprochement existant dans les différentes cultures. Non seulement
le passé de l'INST a prouvé que ce qui se révèle
important et porteur d'avenir a aussi commencé à exister, mais
le fait que 57000 visiteurs par mois, provenant de 5.300 sites et d'environ
100 pays différents, consultent les informations de la page d'accueil
de l'INST pour s'informer témoigne de
l'intérêt porté à l' INST et à ses activités.
La mise en place de nouvelles relations basées sur la coopération,
d'instituts dans le contexte de l'INST est la preuve tangible des conséquences
tirées de ces informations. Des commandes provenant de tous les coins
du monde attestent le désir de voir l'INST approfondir sa tâche.
On pourrait brièvement caractériser l'INST comme suit: une institution
de recherche qui se veut partie active d'un processus contemporain de transformation
à échelle mondiale, qui applique les résultats de la recherche,
qui s'oriente selon les potentialités entrevues, qui utilise les technologies
les plus au point et s'adresse au grand public. Le nom de l'INST ("Institut
de recherche de littérature et civilisation autrichiennes et internationales")
est un reflet de son programme: faire des recherches sur les processus régionaux
et transnationaux dans leurs rapports réciproques et mettre en pratique
les résultats obtenus.(3)
C'est dans ce sens que je vais traiter les aspects suivants: 1. bilan
des activités réalisées en un peu plus de cinq ans;
2. accentuation de certains aspects essentiels
surtout dans le contexte de la transnationalité; 3. champs
d'action actuels et futurs de l'INST; et 4. évaluation
des propositions quant à leur portée d'avenir.
Les cinq premières années ont vu la mise en place d'un réseau
(comprenant à présent 350 membres de plus de 50 pays parlant plus
de 40 langues et représentant plus d'une trentaine de disciplines); le
développement d'une communication scientifique et de recherche efficace
grâce à l'utilisation de l'internet; la création d'une offre
d'informations (dont TRANS), la revue électronique
d'études culturelles); la mise sur pied d'une méthodologie (la
transdisciplinarité); la naissance d'un public (environ 80 rapports dans
tous les continents); l'élaboration de projets scientifiques pour des
institutions d'ordre politique (parmi lesquelles l'Union Européenne,
le Parlement Européen, l'UNESCO) et la contribution aux transformations
des structures de recherche, d'information et des sciences.
C'est dans ce contexte que l'INST a réalisé entre 1995 et 1999
plus de 100 présentations,
séminaires, symposia et conférences dans 15 pays. Une brochure,
une recue électronique et 15
livres ont vu le jour. Les informations proposées par l'INST sur
internet représentent à peu près 10.000 pages imprimées.
L'INST est en contact interactif avec environ 10.000 scientifiques de plus de
100 pays. Récemment, un grand projet consistait à rédiger
deux thèmes principaux dans le cadre du projet EOLSS de l'UNESCO, à
savoir "Culture, Civilisation and Human Society" et "Literature
and the Fine Arts". Mais tout cela n'est qu'un mince début dans
un monde où les budgets militaires ne cessent de croître, où
des racistes ont pu arriver au pouvoir (dans certains pays où travaillent
des membres de l'INST) et où il est question de guerre. Pas de décisions
n'ont été prises encore pour les conditions institutionnelles
de l'INST. L'élan qui paraissait en 1999 encore possible aurait pu accomplir
un bond en avant avec le gouvernement actuel (surtout pour ce qui est des projets
relatifs à l'Autriche). Pour le moment, nous sommes confrontés
à un boycottage du dialogue de la part des fonctionnaires responsables
de l'octroi de la subvention de base.(5) Par ailleurs,
ces dernières années, la reconnaissance de l'INST sur le plan
international n'a fait que croître. Des commandes d'institutions diverses
semblent au moins rendre possible la survie ou la réalisation de recherches
dans différentes régions du monde.
L'INST n'a pas prouvé uniquement par ses activités que le transnationalité
était réalisable concrètement. Il a été démontré
que cette transnationalité ne se constituait pas sous forme d'une "nation
mondiale" (cf. aussi 2.5); bien au contraire, des structures
tout à fait nouvelles se sont créées, elles permettent
aussi bien la diversité que la coopération dans le cadre d'associations
libres.
Ce développement est basé sur la nouvelle forme de la création
d'une plus value, basée à son tout sur le savoir. Grâce
à cette manière de procéder, les dépenses en vue
de capitaux se transforment dans tous les domaines. Les conséquences
potentielles qui en résultent permettent un accroissement des richesses,
mais aussi des conflits, de la destruction et des guerres (virtuelles) dans
tous les pays .
Dans le sens du rapprochement entre les cultures, nous allons citer ci-dessous
les possibilités et les développements concrets qui constituent
l'essentiel de nos activités de recherche. Il ne s'agit pas là
de thèses scientifiques élaborées dans leur entier mais
de brèves descriptions d'un nouveau champ d'investigation qui sera précisé
au cours du processus de recherche lui-même. Dans certains cas, der résultats
partiels sont déjà obtenus. C'est dans ce contexte que je me propose
de relever les points suivants:
Déjà dans le contexte de l'exposition virtuelle "Les
études culturelles et l'Europe" nous avons utilisé comme
devise: "Les études culturelles - force productive du XXIème
siècle."
Par là, nous sommes totalement à l'opposé p.ex. du programme
que présente actuellement le Ministère autrichien des Sciences
et qui porte comme titre "La nécessité du superflu".(6)
Un tel programme est en contradiction avec les documents internationaux comme
ceux du Conseil de l'Europe(7) et de l'UNESCO(8).
Par ailleurs, le nouveau programme gouvernemental en Autriche ne considère
pas la culture comme une composante fondamentale de développement social
mais uniquement comme un phénomène marginal. Par là, non
seulement des aspects de l'humanisation sont laissés hors de considération
mais la stratégie se concentre sur les anciennes formes de production
de groupes d'intérêt très puissants qui ne jouent plus un
rôle prépondérant ou ne peuvent plus le jouer.
La migration n'est pas un phénomène du XXème siècle,
c'est une réalité vieille de plusieurs millénaires. Or,
dans les circonstances actuelles, son rôle est capital dans le développement
des sociétés. Cela va du transfert du savoir jusqu'à la
garantie des retraites.
Cependant il persiste un problème, à savoir que les accès
au savoir pour la migration en tant que facteur de productivité sont
quasiment nuls. La question majeure - dans ce contexte - est posée par
l'orientation unilatérale des systèmes d'information, les structurations
nationales voire nationalistes des institutions de formation et de recherche
de même que par l'inégalité des chances dans la distribution
des informations.
Aucune culture ne peut être considérée comme "pure". Toutes les cultures (même celles dans la constitution moderne desquelles le fait d'appartenir à une nation se trouvait au centre, comme en France ou en Allemagne etc.) proviennent d'un mélange qui est refoulé par la politique d'orientation nation-état. Dans ce cas, le problème essentiel réside dans le fait que la réalité politique de la capacité d'influence soit considérée comme réalité des processus historiques. En fait, c'est le contraire qui est vrai. L'autre problème est dû à ce que des structures alternatives ne puissent voir le jour. L'histoire de la Grèce et de l'Inde en particulier prouve que ces alternatives peuvent non seulement exister mais sont hautement productives. Pour l'époque contemporaine, j'aimerais citer p.ex. les Etats-Unis et l'Afrique du Sud qui ont reconnu le mélange existant dans leur culture et qui en tirent un grand profit.
Aujourd'hui, la transnationalité existe sous des formes variées: dans les cultures culinaires, les transports aériens, les concerns, le monde des finances, les structures de la communication et les organisations politiques. En général, on oublie que les religions , les systèmes scientifiques etc. possèdent un caractère transnational prononcé. Il en va de même pour certaines organisations; il faut remarquer ici que la ONU, l'UNESCO, le Conseil de l'Europe et l'Union Européenne ont ce caractère mixte puisqu'elles son faites d'Etats-nations. Cette forme mixte est un reflet des processus contemporains et dans le titre programmatif de l'INST elle est en partie reflétée. En effet, il s'agit de processus autrichiens mais aussi internationaux. La différence d'une union d'états nationaux réside dans la notion "autrichiens", car elle constitue une métaphore pour exprimer le plurilinguisme, la multiculturalité, le mélange des cultures etc. Cette utilisation du concept ne correspond pas nécessairement aux politiques des divers gouvernements du XXème siècle, elle est même diamétralement opposée à certaines politiques gouvernementales. Elle correspond bien à la culture au quotidien en Autriche telle qu'elle est reflétée dans les concepts scientifiques, les pratiques artistiques ou même une politique gouvernementale.
Les structures transnationales ne semblent pas se constituer , comme c'était le cas dans les anciens états nationaux, à l'aide d'une seule langue, d'une seule culture et surtout d'un territoire fixe (et dans ce cas d'un ennemi). Au contraire, la transnationalité repose sur la diversité des langues et la création d'identités multiples (ce qui n'est pas sans ressembler à la constitution des états nationaux tout en contredisant leur idéologie). Pour ne citer que quelques exemples historiques: la monarchie habsbourgeoise, l'Union Soviétique, l'ancienne Yougoslavie, l'Espagne, l'Inde, l'Afrique du Sud et autres. Leurs structures transnationales sont à tout moment menacées par les nationalistes. Ce sont les représentations de l'ennemi qui remettent en question la productivité de la vie ensemble.(9) L'économie, la police, l'armée s'avèrent alors insuffisantes pour maintenir ces structures. Seule une politique culturelle adaptée (ou une menace extérieure) peut vraisemblablement constituer les liens de rapprochement.
La transnationalité ne se laisse pas imposer par la force (ou alors - comme chez les Habsbourgs, en Union Soviétique ou d'autres pays encore - uniquement pour une période limitée). La violence, même si elle est utilisé au nom de la transnationalité, produit à nouveau la violence et peut causer la remise en question fondamentale de structures communes. Un des éléments essentiels d'une politique culturelle qui s'efforce d'aboutir à un rapprochement est donc la démocratie dans le sens d'un équilibre des intérêts. Tout ce qui avait dû "être imposé" n'a pas survécu et n'a pas porté de fruits. C'est un phénomène que l'on peut observer justement de nos jours dans divers pays européens mais aussi dans d'autres continents du monde.
Les possibilités productives sont en étroite relation avec le développement technologique. Ce sont elles les vraies "sources" de la richesse et elles servent de base aux nouvelles possibilités de la mobilité et de la communication de même que des systèmes informatiques etc. En tant que savoir concrétisé, elles atteignent leur plus haute productivité uniquement en tenant compte des circonstances culturelles. Seulement de cette façon-là on peut réaliser une production optimale de plus-value. En effet, les technologies développées en dehors des processus culturels peuvent se retourner contre leur inventeur.
Si jusqu'à présent la thèse selon laquelle "les hommes font l'histoire" était déjà discutable, elle devient totalement absurde dans une société où la participation au travail est très élevée. Des personnes seules (ou en groupe) qui dirigent le destin des peuples (pour utiliser la formule patriarcale) ne peuvent plus suffire aux tâches complexes auxquelles elles sont confrontées, qu'il s'agissent d'hommes, de femmes, de savants, d'hommes d'action ou de chefs etc. Ce dont on a besoin de nos jours est la constitution d'une société civile où les différentes parties se comportent d'une nouvelle manière les unes avec les autres. Mais à cet effet, il faut restructurer la recherche. La recherche dite "privée" est trop orientée vers ses intérêts et la recherche subventionnée par l'Etat repose encore sur des modèles du XIXème siècle (surtout dans le domaine des études culturelles).
Cette notion est utilisée pour souligner le fait que le savoir est devenu un facteur central de richesse sociale et de développements sociaux. Cela ne veut pas dire que les autres formes de travail vont disparaître pour autant. Il s'agit plutôt d'une juxtaposition où les éléments du futur vont se grouper autour de nouvelles formes de production et d'application du savoir. Cela représente une chance énorme pour les personnes et les états qui ont peu ou pas du tout de capital. Au lieu de construire de grandes industries reposant sur des matières premières, de publier des journaux etc., on peut atteindre dans ces domaines (surtout dans ceux qui sont basés sur l'internet) une grande efficacité en investissant moins. C'est pourquoi un autre développement de la transnationalité est en rapport direct avec les nouvelles formes de la production et de la distribution du savoir.
Dans le cadre du bilan et de l'esquisse de notre ligne de recherche (la transnationalité
en tant qu'élément structurel essentiel pour pour le rapprochement
des cultures) vont être présentés maintenant les points
essentiels du programme de travail de l'INST. Sur la base de la structure de
notre institut, les formes de la recherche (Cyber Science), la terminologie
(encyclopédie), l'échange des informations (pool), les connaissances
des processus régionaux et transnationaux (cluster pour la recherche,
les arts et les société) seront développés et élargis,
en outre, l'efficience de la représentation pour un large public (surtout
par l'internet) sera améliorée.(10)
Dans ce qui suit, nous allons, d'une part, essayer de montrer la complexité
du programme et, d'autre part, d'ouvrir, en les nommant concrètement,
des perspectives de recherche pour les scientifiques qui n'ont pas encore travaillé
ou ne travaillent pas encore dans le cadre de l'INST (d'autres précisions
se trouvent dans les liens en les activant et dans le livre
sur l'INST).
Voici les points essentiels du programme de l'INST:
Toutes les recherches sont des recherches d'ordre culturel. A cause de la structure ouverte, il n'a pas d'obligation de se limiter car dans ce domaine une limitation équivaudrait à une déclaration d'intérêts.(11) L'INST s'oriente dans ses grandes lignes d'après les processus de recherche du Conseil de l'Europe et de l'UNESCO et veille à respecter la diversité.
3.1.1. Le concept de culture
A cause de cette manière de procéder, qui se reflète aussi
dans la structure du personnel
de l'INST et de ses comités,
le concept de culture est ouvert et large. Il n'est pas pour autant arbitraire.
Du point de vue de la théorie de la connaissance, on peut parler d'une
approche, comme dans les autres cas aussi. Diverses formes sont choisies pour
cette approche; l'une d'entre elles est étymologico-empirique, telle
qu'elle est appliquée dans l'élaboration de "l'encyclopédie
des études culturelles plurilingues" (cf.3.3.).
Une autre forme d'approche est celle des projets qui portent leurs recherches
sur des aspects particuliers ou qui essaient au contraire de généraliser.
3.1.2. L'exposition "Les études culturelles et l'Europe"
Pour la première fois, nous avons essayé avec l'exposition virtuelle
"Les études
culturelles et l'Europe" de délimiter un concept de manière
générale.(12) Ce fut une expérience
très productive et ce procédé va être vérifié
et, si nécessaire, amélioré dans le cadre du projet "Encyclopédie
des études culturelles plurilingues".
3.1.3. Les programmes de fond
Les programmes de fond de l'INST qui ont concrètement (empiriquement)
trait à la culture comprennent des projets relatifs aux processus de
recherche et scientifiques, aux langues, aux arts, aux processus d'information
et de documentation de même qu'aux possibilités de développement
social (cultiver la paix, société du savoir etc.).
3.1.4. Villageois, montagnes, villes, loisirs
Par ailleurs, d'autres résultats de programmes de recherches sont présentés
à un large public sous forme de séminaires culturels et essaient
de créer des champs de discussion dans un contexte de processus de transformation.
Des exemples sont fournis par les remises en question artistiques relatives
aux villageois, aux montagnes, aux villes et aux loisirs. Les projets des séminaires
culturels à échelle mondiale ne se sont pas encore concrétisés
car la plupart du temps l'infrastructure manquait. Le premier projet dans ce
domaine fut le séminaire culturel organisé à Bergen (Norvège)
par Knut Ove Arntzen et financé par la ville de Bergen. Un second séminaire
de ce genre aura lieu à Yaoundé (Cameroun) du 4-11 février
2001, auquel sera intégrée une conférence (cf.
3.5.1.).
D'autre part, les occasions de discuter de ces sujets seront multipliées.
Un exemple en est la conférence "Multiculturalité,
communes, concepts du tourisme" du 18 au 20 .5.2001 à Trins,
dans le Tyrol.
Dans les activités de l'INST, la cyber-science ne constitue pas un but en soi. C'est une méthode de travail qui a été adoptée pour assurer une coordination et une coopération efficaces à échelle mondiale (on peut signaler que dans la centrale de l'INST le travail est généralement effectué en ligne). Mais même ici, c'est l'homme qui est le centre de tout. L'internet n'est considéré qu'en tant qu'instrument - toutefois très efficace.
3.2.1. Les technologies
L'INST utilise les technologies existantes mais pour ce qui est des logiciels
(langues) et de la structure des ordinateurs (utilisation du champ plutôt
que de la bipolarité) un effort a été fait dans leur adaptation.
3.2.2. Le polylogue
L'emploi des technologies n'est vraiment efficace que si le processus de travail
est bien conçu. L'un des concepts-clés de ce processus est celui
de polylogue. Dans sa signification englobante et ses relations aussi bien régionales
qu'universelles, il fut introduit par Anil Bhatti dans le langage de l'INST.(13)
3.2.3. La transdisciplinarité
Une ligne directrice des objectifs dans le sens de l'INST est impensable sans
la transdisciplinarité. Elle illustre le besoin de s'orienter vers l'avenir
dans le choix de nouvelles terminologies. De plus, ce terme contient un concept
(la discipline) qui fait allusion aux réalisations scientifiques traditionnelles.
Par conséquent, ce terme repose sur une base de départ qui, de
nos jours, est encore disciplinaire dans la plupart des cas, en relation avec
des tâches d'une forme nouvelles où il faut analyser des champs
complexes ne se laissant pas réduire à des objets d'une seule
discipline. La transdisciplinarité implique donc un dynamisme parce que
les méthodes employées ont à être incessamment adaptées.
3.2.4. Les structures de coopération
Les structures de coopération utilisées par l'INST correspondent
à des modèles plus anciens dont l'emploi avec les technologies
les plus modernes dans le cours de projets aboutit à des transformations.
Un recueil de textes reste un recueil de textes. Classés sous forme de
Coopération de recherche
en ligne (ORC), les accès aux diversités, aux concordances
ou complémentarités sont rendus possibles. La coopération
est accélérée, ce qui peut avoir un effet qualitatif, parce
que tout un groupe de chercheurs peut disposer de davantage de matériel,
d'idées etc.
3.2.5 TRANS
La revue électronique des études culturelles TRANS
a fait ses preuves depuis 1997. Il faut surtout souligner l'interactivité
entre lecteurs et auteurs de même que son utilisation qui a fait un grand
bond en avant.
3.2.6. L'ORC
La coopération de recherches en ligne (en anglais Online Research Cooperation,
d'où ORC) "Etudes
Culturelles Internationales" a vu le jour en 1999. Dans le cadre de
la Conférence de Paris du même nom du 15 au 19 septembre 1999 il
s'est avéré que l'emploi de trois langues de travail (allemand,
anglais, français) a permis une coexistence de et entre ces langues.
Il fut donc nécessaire de développer cette utilisation plurilingue
comme c'est le cas dans le projet de "l'encyclopédie des études
culturelles". Il est prévu qu'en 2001 l'ORC soit complétée
et traduite davantage pour l'internet et qu'après une publication des
versions complètes des contributions dans TRANS, elles sortent aussi
sous forme de livre (cf. 3.7.2.).
3.2.7. "Knowledge Networking in Cultural Studies" (Reichenau,25-27.5.2001)
Dans le cadre du Symposium de Reichenau, près de Vienne, sur "Les
réseaux du savoir dans les études culturelles" des projets
en ligne et - dans le contexte des recherches régionales et transnationales
- les conclusions du travail en ligne de ces dernières années
seront présentés.
Il faut voir la création d'une "encyclopédie des études culturelles plurilingues" dans le contexte de ces nouveaux processus et des nouvelles formes d'organisation de la recherche et des formes de communication.
3.3.1. La terminologie
Un polylogue exige une expression langagière. Or, déjà
en utilisant une seule langue il faut quelquefois des explications (pas uniquement
parce que toutes les langues vivantes ont subi des influences réciproques).
Le problème prend un aspect différent dans le cas de l'utilisation
de deux ou trois langues de travail dans un contexte culturel d'une quarantaine
de langues.
Dans les processus culturels précédents , les encyclopédies
sont apparues comme des facteurs essentiels d'une force de production. Elles
peuvent constituer le centre de ce qu'on nomme société du savoir.
Ceci est encore plus valable pour les recherches culturelles. Sans une terminologie
claire, certaines informations fondamentales ne sont pas exprimées même
dans le cas d'une seule langue de travail (ou comme à la Conférence
au siège de l'UNESCO à Paris où l'on avait limité
les langues de travail à trois). L'objectif d'une encyclopédie
de ce nouveau genre est de refléter le plurilinguisme se trouvant à
l'arrière-plan des langues de travail.
3.3.2. Proposition de structure pour l'encyclopédie
Il existe déjà une structure de base à partir de laquelle
on pourra élaborer un nouveau point de départ. Elle suppose la
possibilité d'une orientation très simple et celle d'apporter
facilement et rapidement des corrections et des éléments complémentaires.
3.3.3. Processus
culturels européens et terminologies des études culturelles
(Kusadasi, 8-10.12.2000)
Au cours de cette réunion devra être élaborée la
structure de base de l'encyclopédie. Elle reposera sur les contributions
envoyées, mais aussi sur les textes de l'exposition virtuelle et de l'ORC
(dans ce cas le moteur de recherche de l'INST pourra de beaucoup faciliter la
tâche). Sont au programme des contributions fondamentales pour l'encyclopédie
et son utilisation de même que des exposés pour les concepts proposés
jusqu'à ce jour et qui seront fortement élargis dans les années
à venir.
3.3.4. Plurilinguisme, transnationalité, études culturelles
(Strasbourg/Saverne 2001)
Dans le cadre de cette grande conférence, l'objectif est d' arriver,
sur la base des contributions d'ordre étymologico-empirique qui auront
été intégrées dans jusque-là dans l'encyclopédie
, à une réflexion générale qui jettera un regard
critique aussi bien sur le contexte que sur la structure proposée.
3.3.5. Plurilinguisme, néologismes et recherches transnationales
(New Delhi, 2002)
Si l'on conçoit une encyclopédie d'un genre nouveau non seulement
comme une encyclopédie avec un nouveau porteur technologique mais en
tant que développement orienté vers l'objet, alors il est indispensable
d'inclure une terminologie appropriée. En effet, jusqu'à présent
nous avons pu voir, en pratique, que les recherches transnationales exigeaient
dans la plupart des cas leur terminologie propre, capable de refléter
la variété des contextes culturels. New Delhi, capitale d'un pays
plurilingue avec un héritage culturel très riche mais aussi avec
ses recherches tournées vers l'avenir semble être un endroit idéal
pour la continuation de ces développements.
D'autres éléments des processus culturels sont aussi étroitement liés à la terminologie. Pour prendre connaissance des recherches y relatives il faut développer systématiquement les structures actuelles d'information. Au cours de la première phase, l'INST ne pourra fournir que des informations sommaires. Le pas suivant à franchir est celui de la création d'un pool d'information. A ce propos, voici quelques réflexions:
3.4.1. Les services
Un grand nombre de demandes concerne les annonces de diverses manifestations.
Notre règlement est très clair à ce sujet: les pages de
l'INST n'annoncent que les manifestations organisées par l'INST ou bien
celles où l'INST est co-organisateur. Jusque maintenant, on ne pouvait
s'informer sur les manifestations organisées par les partenaires
de l'INST qu'au moyen du moteur de recherche (ou sur leurs pages). Sur un
vu généralement émis, paraîtra désormais
une "lettre d'infos" qui renseignera les membres de l'INST sur les
manifestations organisées par les membres.
3.4.2. La structure de base
Il est prévu que le pool d'informations reste sur l'internet (comme d'autres
informations d'ailleurs). Il va d'abord être constitué autour de
certains thèmes d'ici la fin de l'année ou le début de
2001 et sera annoncé via internet. La rubrique Mises à jour (Update-Info)
de la page d'accueil de l'INST en informera aussi.
3.4.3. Un pool d'informations à échelle mondiale
La réalisation du pool d'informations se fera en fonction des moyens
financiers dont on pourra disposer. Comme beaucoup d'autres aspects, il repose
sur les résultats scientifiques de l'INST et avec le temps il devrait
donner accès aux informations des recherches effectuées en 40
langues ou plus.
Pour les années 2001/2002 les recherches sur les langues et les littératures
dans les processus culturelles occuperont une place centrale. Il ne s'agira
pas d'une simple étude comparée - mais en se posant la question
sur ce qui rapproche, ce qui est transnational - de trouver les anciens éléments
dans de nouveaux contextes ou sous une perspective nouvelle. A cet effet, les
manifestations suivantes sont prévues (certaines peuvent faire partie
d'un autre contexte selon les aspects envisagés):
3.5.1. "Nation,
langue, littérature: Experience africain et européen et positions"
(Yaoundé, 8-10.2.2001)
La conférence doit, d'une part servir à intensifier la coopération
avec les pays d'Afrique, et d'autre part à intégrer dans le cade
de l'INST les recherches sur les littératures plurilingues, car jusqu'à
présent il n'existait que des amorces théoriques. Dans le cadre
de cette conférence on pourrait initier un programme-cadre pour les littératures
plurilingues - comme dans le cas du projet de "l'encyclopédie
des études culturelles plurilingues".
3.5.2. "Plurilinguisme, transnationalité,études culturelles"
(Strasbourg/Saverne, décembre 2001)
Bien que dans le titre le mot régionalisme ne soit pas mentionné
et que le plurilinguisme n'exige pas forcément le régionalisme,
cette relation n'en sera pas moins évoquée. La participation d'
artistes habitant dans cette région française plurilingue est
souhaitée.
3.5.3. "Le mythe dans les cultures européennes et arabes"
(2002)
Ce projet est prévu depuis longtemps et attend une réalisation
concrète. L'objectif est de développer, grâce à la
participation de scientifiques et d'artistes, un terrain de discussion qui a
une importance stratégique dans le contexte des recherches de l'INST
relatives aux langues et aux littératures.
3.5.4 "Plurilinguisme, néologismes et recherches transnationales"
(New Delhi, 2002)
Le plurilinguisme d'un pays n'est pas celui d'un autre pays. Il y a p.ex. des
différences considérables sur la manière de traiter le
plurilinguisme en Inde, aux Etats-Unis et en Europe - et ce aussi dans les recherches
en études culturelles. Cependant la composante transnationale de cette
communication a été très peu perçue jusqu' à
ce jour.
De nos jours, les arts prennent une nouvelle forme. Même si les arts
d'avant ne disparaissent pas, leurs représentants ont perdu une certaine
prédominance. Depuis des années, l'INST s'est tourné vers
ces nouveaux domaines de recherches. Désormais des programmes systématiques
verront le jour sur l'internet pour mieux effectuer les recherches et pour constituer
un pool des arts.
3.6.1. Les arts sur internet
Un programme de base pour les arts sur internet doit être élaboré
dans le cadre de la conférence de Bergen (Norvège) du 22-24.9.2000
sur "Processus
au théâtre, en art et en littérature" - et plus
particulièrement dans la Section IV ("The Arts in the World Wide
Web").
3.6.2. Les études culturelles en tant que cyber-science
Les activités de recherches sur internet ont besoin d'une systématisation.
La conférence de Reichenau près de Vienne du 25-27 Mai 2001 est
prévue à cet effet. Elle traitera précisément "Knowledge
Networking in Cultural Studies".
3.6.3. La documentation sur la littérature autrichienne à l'échelle
mondiale
Le but de concrétiser un programme de recherches sur la littérature
autrichienne dans sa complexité est encore loin. Cela est dû en
partie au manque d'intérêt des institutions autrichiennes mais
une recherche de cette amplitude exige un grand nombre de travaux préalables.
Néanmoins, il est prévu dans les mois à venir de faire
un nouvel essai pour obtenir les conditions appropriées pour continuer
les recherches dans ce domaine afin de se rapprocher des objectifs fixés
depuis longtemps.
Le présent document illustre l'importance accordée par l'INST
au public et à quel point on travaille ouverts au public. Cela repose
sur la thèse de l'INSt selon laquelle la science n'est que peu productive
sans public. En effet, ce dernier lui permet d'initier les discussions. L'INST
utilise à cet effet les moyens suivants:
3.7.1. Les brochures
Malgré les informations sur internet, il est important d'avoir un texte
publié entre les mains. Cela s'est avéré utile pour la
brochure "Cultural Studies and Europe" qui fut publiée à
l'occasion de la présentation de l'exposition virtuelle "Les études
culturelles et l'Europe" au Parlement Européen en novembre 1998.
De nouvelles brochures (en allemand,anglais et français) présenteront
la stratégie de l'INST pour les années à venir.
3.7.2. Les collections de livres
Jusqu'à maintenant 15
ouvrages ont été publiés. L'objectif actuel est d'arriver
d'ici la fin de 2001 à pouvoir publier ces livres sans dépendre
d'une subvention quelconque. Grâce au grand intérêt exprimé,
il semble qu'il y ait de bonnes chances d'atteindre ce but. Il semble possible
que cette forme de dissémination d'informations scientifiques trouve
un grand écho comme c'est le cas pour l'internet (avec évidemment
un nombre plus réduit de demandes). Entre 2001 et 2003 doivent paraître
une vingtaine de volumes qui vont documenter les recherches effectuées
sur la littérature autrichienne surtout à l'étranger. Certains
de ces livres existent déjà en partie sous forme de manuscrit,
d'autres auteurs ont fait connaître une table des matières très
détaillée. Par ailleurs, il est prévu de publier les textes
de l'ORC dans les trois
langues de travail (avec CD-ROM). D'autres publications de livres sont aussi
prévues.
3.7.3.Les CD-ROMs
Très tôt, on a pensé à produire des CD-ROMs. Mais
on s'est aperçu que des textes et les banques de données ne pouvaient
pas être mieux distribuées ainsi que via internet. Cette forme
ne sera utilisée - comme dans le cas de l'ORC ou de TRANS - que pour
présenter un matériel extensivement (en tant que documentation
de projets-internet dans le supplément des livres).
3.7.4. L'internet
Cette forme de travail pour un grand public a fait ses preuves. La réception
effective de l'offre d'informations de l'INST
est en partie plus grande que celle d'un matériel similaire des quotidiens
imprimés. Ce qui est plus important encore, ce sont les possibilités
interactives de ce moyen de présenter les informations.
3.7.5. Les manifestations
Les manifestations telles
que présentations, séminaires culturels et autres vont continuer
car la rencontre personnelle reste l'essentiel.
La mesure dans laquelle la science et la recherche sont intégrées dans les processus sociaux dépend pour une grande part de la mesure où les sociétés civiles (sociétés du savoir) se constituent. Plus la production de la société est complexe plus grands se font le besoin et la capacité de la participation. De nos jours, ce fait a été reconnu mais il n'a pas encore été appliqué dans des domaines stratégiquement importants. On reconnaît chez nous progressivement les signes de la fin d'une période de dégel ce qui fait craindre que, même si dans le budget des sciences et de la recherche il y a un élargissement, les possibilités de faire des recherches subissent une diminution.
Les 350 membres de l'INST parlent une quarantaine de langues et représentent
à peu près 36 disciplines dans plus de 50 pays. Bien que la tâche
essentielle ait été de consolider l'infrastructure, certains projets
ont néanmoins vu le jour.
3.9.1. La technologie
L'emploi de la technologie la plus moderne constitue l'une des bases pour la
coopération à l'intérieur de l'INST. Mais l'accès
à cette technologie n'est pas au même niveau partout. Donc, il
reste à améliorer la qualité des possibilités d'accès.
3.9.2 Le statu quo
Le développement de l'INST reposait jusqu'à ce jour sur un processus
ouvert, ce qui a beaucoup accéléré son établissement.
Les débuts ne concernaient qu'une seule discipline et comme auteur Jura
Soyfer(14). Les contacts noués à
cette occasion ont servi de base à l'extension du réseau de l'INST.
Le fait de faire des recherches sur Soyfer et d'essayer de documenter la littérature
autrichienne sur le plan international a exigé de repenser presque toutes
les questions de la recherche littéraire et culturelle, telle qu'elle
était pratiquée. Le problème actuel réside dans
le fait qu'on ne peut pas passer d'une manière de travailler extensive
à une manière intensive. Le grand nombre de contacts interactifs
ne peut être utilisé que marginalement s'ils ne sont pas intégrés
dans un projet. Seules quelques propositions ont déjà initié
un mouvement (l'encyclopédie, le pool d'informations etc.), mais la réalisation
a besoin d'un financement suffisant et à long terme de l'infrastructure.
Or, ce dernier est en partie inexistant après le changement du gouvernement
en Autriche.
3.9.3. L'Asie et l'Afrique
Dans les prochaines années, il est prévu d'élargir le réseau
vers l'Asie et l'Afrique, car en Europe les liens sont créés.
Il existe des débuts de coopération avec les pays d'Amérique
Centrale et du Sud, mais ils sont encore sporadiques.
Même si par le passé tous les projets n'ont pu être réalisés
immédiatement, ceci n'est pas le lot des seuls projets de l'INST. Depuis
plus de 100 ans, on travaille à l'établissement des Archives Littéraires
Autrichiennes. La structure de recherche en vue d'une Histoire plurilingue de
la littérature autrichienne attend, elle aussi, depuis presque 100 ans
son financement. Les recherches transnationales existent depuis plus longtemps.
Mais, là aussi, beaucoup de choses sont en attente d'une éventuelle
réalisation.
C'est dans ce sens qu'il faut comprendre cet exposé. C'est une base pour
permettre la rencontre des scientifiques, une plateforme pour de nouveaux développements
dans la recherche mais aussi une offre pour inciter à accorder un soutien
financier.
Pour une Autriche qui se voulait le lieu du dialogue Vienne représentait le lieu idéal pour les recherches de l'INST. Or, on supprime à la ville une partie de son budget. L'Autriche est isolée sur le plan international. Et même si les activités de l'INST jouissent toujours de la reconnaissance internationale, le siège de ce dernier est remis en question par les circonstances actuelles.
La condition indispensable et la plus importante pour les activités de l'INST c'est le financement de son infrastructure. Or, les fonctionnaires du Ministère Fédéral de l'Education, des Sciences et de la Culture boycottent le dialogue avec l'INST. Ce qui est critiqué dans d'autres pays européens est mis en pratique dans notre propre pays.
Bien sûr qu'il existe d'autres formes de financement de la recherche.
Mais tant que la structure de la promotion en Europe est ce qu'elle est, il
faut retenir que le gouvernement ne montre pas le moindre intérêt
à l'Autriche. Cette structure du soutien financier le montre bien, et
ces mesures ne touchent pas seulement l'INST mais aussi beaucoup d'autres institutions
callant des cabarets d'alternative aux théâtres nationaux, de la
Maison de la Littérature à Vienne à la Bibliothèque
Nationale Autrichienne, de petites associations de recherche jusqu'aux universités.
Par contre, les projets transnationaux semblent tout à fait réalisables
et le travail de l'INST au cours des dernières années porte ses
fruits. Dans ce sens, la transnationalité représente pour l'INST
plus qu'une possibilité, c'est une réalité qui pourrait
devenir sa seule réalité.
© Herbert Arlt (Wien)
traduit par Gertrude Durusoy
Anmerkungen:
(1) Version complètement revue et augmentée de l'exposé fait le 15.11.1999 dans La Vieille Mairie de Vienne, lors du jubilé de l'INST. Ce texte est basé sur les décisions prises par le conseil de direction de l'INST (entre autres sur le texte des stratégies "Activités de l'INST 2000-2005). Le 31.8.2000 le conseil de direction a adopté ce texte comme base d'orientation pour les activités de l'INST.
(2) Il est dit dans la Constitution de l'UNESCO du 16 novembre 1945: "That since wars begin in the minds of men, it is in the mind of men that the defences of peace must be constructed." Donc une idéologie qui contribue à la division est responsable des conséquences qui pourraient s'en suivre. Un contexte qui est présenté de manière directe dans la brochure "Europa 2000" du Parlement européen (Köln 1996, p.6).
(3) Voir à ce propos le chapitre en allemand "Regionalität, Nationalität, Multi-, Intra-, Cross- und Transkulturalität" dans: Herbert Arlt (Éd.): Kulturwissenschaft - transdisziplinär, transnational, online. Zu fünf Jahren INST-Arbeit und Perspektiven kulturwissenschaftlicher Forschungen. St.Ingbert:Röhrig Universitàtsverlag 1999 (=livre sur l'INST), page 40sq.
(4) ibid. Les chapitres suivants figurent dans le livre sur l'INST: Introduction (Esquisse historique de l'INST), Conditions-cadre, Concepts essentiels, Documentation (projets de recherche, World Wide Web, Conférences, Manifestations, Publications écrites, Documents, Commissions, Personnel, Contacts).
(5) Les instances autrichiennes ont aussi apprécié ces réalisations. C'est ainsi que le directeur scientifique fut nommé membre de la Commission Autrichienne de l'UNESCO par l'actuelle ministre pour l'Education, les Sciences et la Culture en reconnaissance expresse des réalisations scientifiques en 1998. Et comme toujours, il existe un nombre non négligeable de fonctionnaires en Autriche qui estiment les travaux de l'INST à leur juste valeur.
(6 )Il existe une pièce de Nestroy "Le nécessaire et le superflu". Le superflu se trouve là où on demande la suppression d'une formalité. Or, justement ce sont des formalités qui dominent ce projet: fermé vers l'intérieur par des experts anonymes, fermé vers l'extérieur par manque de présentation d'un programme.
(7) Voir p.ex. Raymond Weber/Giuseppe Vitiello: Dans: Jura Soyfer: Internationale Zeitschrift für Kulturwissenschaften. 9. année. No.1/2000, p.3-5.
(8) Voir p.ex.:Our creative Diversity. Report of the World Commission on Culture and Development (1995).
(9) Cf. pour les aspects majeurs de l'origine de ces images hostiles: Katérina Stenou: Image de l'Autre. La Différence: du Mythe au préjugé. Editions du Seuil, UNESCO 1998.
(10) Actuellement la page d'accueil
de l'INST offre les sortes d'informations suivantes:
de nombreux postes d'aide aux recherches sur les études culturelles,
TRANS, le moteur
de recherche pour les informations offertes par l'INST et ses partenaires
(au total un Gigabyte), l'exposition virtuelle "Les
études culturelles et l'Europe", la coopération de recherche
en ligne (ORC) "Etudes
Culturelles Internationales", la littérature
autrichienne sur internet, la banque de données des pièces
radiophoniques de l'ORF (réunie par Konrad Zobel) et des informations relatives à l'INST
(dates de conférences,
de séminaires, de présentations, les comités,
les partenaires,
les documents, les
séries de livres,
le personnel).
(11) Voir à ce propos les contributions des actes du Symposium de Graz les 12-13 mai 2000: "Kulturwissenschaften in Österreich". Autoproduction. Les restrictions correspondent aussi à la sélection des participants.
(12) Arlt/Bhatti/Birbaumer/Budin/Rosenauer: Cultural Studies and Europe. Vienne,1998, p.8/9.
(13) Pour ce concept et d'autres encore voir: Herbert Arlt (éd.) op.cit. p.22sq. Pour le concept de polylogue voir Anil Bhatti: Internationalisation des sciences humaines et changements de perspective de la recherche. Dans: Internationale Kulturwissenschaften - International Cultural Studies - Etudes culturelles internationales (ORC). Sur internet: http://www.inst.at/studies/l_04_f.htm (1999) et aussi: Franz Wimmer: Polylog der Traditionen im philosophischen Denken. Dans: Ethik und Politik aus interkultureller Sicht. R.A.Mall et N.Schneider (éditeurs). Studien zur interkulturellen Philosophie. Vol.5,1996, pp.39-54.
(14) Voir à cet effet sur internet: http://www.soyfer.at
Webmeisterin: Angelika Czipin
last change 12.09.2000